Retour sur l'enjeu : deux conceptions opposées de l'inertie

Quelle conception du mouvement, celle d'Aristote ou celle de Galilée, s'avère finalement correcte ?

Nous savons désormais que c'est la conception de Galilée qui est correcte. Mais il est assez contre-intuitif de lui donner raison ! En effet, la plupart des systèmes en mouvement que nous observons autour de nous sont soumis à des forces de frottement : frottement de l'air, frottements du sol, frottements de parties mécaniques... Ce sont ces forces de frottement qui bien souvent empêchent le système de poursuivre son mouvement à vitesse constante après qu'on lui ait donné une impulsion et, en présence de frottements, il faut maintenir une force pour maintenir le mouvement... C'est probablement pour cette raison qu'Aristote pensait qu'il est nécessaire qu'une force s'exerce pour entretenir le mouvement rectiligne uniforme des objets.